Axel Witsel va rejoindre la Super League chinoise. Une décision qui a fait couler beaucoup d'encre ces derniers jours. Un Belge en Chine, ce n'est pas courant. Le premier à y avoir évolué était Harold Deglas. Il a accordé un long entretien pour la
RTBF.
"Quand j'y évoluais, le niveau était équivalent à la division 1 en Belgique. Comme le championnat était nouveau, le jeu était très physique, et beaucoup moins technique. Maintenant, quand je vois les stars et les grands entraîneurs qui vont là-bas, je pense que le niveau a vachement augmenté. Ce n'est pas comparable aux championnats anglais, italien et espagnol, mais le championnat chinois est en train de grandir, et il va falloir compter avec le football chinois dans les années à venir. Et Axel Witsel va pouvoir apporter son expérience au championnat chinois, et aider l'équipe nationale chinoise à évoluer."
Deglas a aussi commenté les montants faramineux qui sont offerts aux joueurs étranger.
"Les gens devraient un peu se calmer. Axel a eu des opportunités, pour partir à la Juventus, à Barcelone ou dans d'autres grands clubs, oui, mais il l'a dit, il assure le futur financier de sa famille. Ce que je peux comprendre. La Chine, ce ne sera pas le même niveau qu'en Italie ou qu'en Espagne, mais comme je l'ai dit, c'est en train d'évoluer. Il ne va pas perdre sa forme, ni sa technique. Oui, il y aura peut-être des conséquences sur son avenir en équipe nationale, mais je ne sais pas s'il y a pensé, ou s'il s'est dit que les Diables étaient moins importants pour lui, maintenant qu'il a 28 ans. Je crois qu'il y a réfléchi. Et que si la Chine lui propose 3 fois plus que la Juventus, il fait ce que n'importe qui aurait fait. Il a fait un bon choix financier. Et je dis que sportivement, il ne va pas diminuer de niveau par rapport au championnat russe. Il aurait pu évoluer dans un plus grand championnat, comme l'Italie ou l'Espagne, mais ce qui est sûr, c'est que le niveau chinois est au-dessus du niveau belge. Mais c'est vrai que le financier reste le plus important dans son choix, je pense."