En Belgique la Coupe de la Ligue qui n'intéressait personne n'existe plus depuis longtemps mais en France, elle avait un certain succès, notamment parce qu'elle offrait et offre toujours, un ticket pour voyager en première classe sur la ligne "Europa League".
Et pourtant ce vendredi soir (21h10) au Stade de France, certains le regrettent amèrement et d'autres non, ou pas beaucoup, ce sera la dernière finale avant l'extinction définitive des feux de l'épreuve, que peut-être on regrettera quand même tous au moins un peu.
Au-delà des températures caniculaires attendues en région parisienne, l’ultime édition de la Coupe de la Ligue s’annonce bouillante à tous les niveaux, malgré la jauge limitée à 5.000 spectateurs (ce qui est déjà beaucoup plus que pour la finale de la Coupe de Belgique samedi au Stade Roi Baudouin !).
A moins de quinze jours de son quart de finale de Ligue des champions, le mercredi 12 août (21 heures) contre l’Atalanta Bergame dans le stade de Benfica, Paris a l’occasion de clore sa saison domestique par un Grand Chelem, après le gain du Trophée des champions, du Championnat et de la Coupe de France.
A Lyon, l’enjeu dépasse la simple perspective de mettre fin à huit années de disette depuis la victoire en Coupe de France en 2012 (1-0 contre l'US Quevilly !).
Septième au moment de l’arrêt anticipé de la Ligue 1, le club rhodanien doit battre le PSG vendredi, ou remporter la C1 en août, afin d’éviter une première saison sans coupe d’Europe depuis 1997.
Un cataclysme symbolique et financier que le président Jean-Michel Aulas veut à tout prix éviter.
"Gagner contre le PSG est la manière la plus rapide d’aller chercher la qualification européenne", a rappelé le défenseur lyonnais Léo Dubois.