Pendant la crise du coronavirus, alors que les clubs belges, français ou hollandais se déchiraient, les forces vives du football allemand ont fait preuve d'une belle solidarité. Mais tout cela n'était sans doute qu'une façade. Une interview du président de la fédération dans Der Spiegel a provoqué la colère de Karl-Heinz Rummenigge.
Lorsqu'on lui parlait des priorités à donner dans le football et du partage des ressources, Fritz Keller a déclaré: "Voilà où cela mène quand les nouveaux riches, dont certains sont présents en Bundesliga, font des folies avec leur argent". Ou encore: "La suffisance est à nos pieds. Il s'agit d'une catastrophe pour l'image du football. Nous devons examiner comment faire les choses après la crise, avec plus d'humilité et en étant plus proches des gens".
Le président du Bayern s'est senti visé et a répliqué sur Sky, qualifiant Keller de populiste. "Peut-être que la DFB devrait acheter un balai et balayer devant sa propre porte, comme il convient. Quand nous avons eu une crise dans le football allemand ces dernières années (celle liée à l'attribution du Mondial 2006, NDLR), elle a été trouvée à la DFB", a répliqué Rummenigge.