Dans le tourbillon des transferts, l'info est passée pratiquement inaperçue mais Willem II a engagé à titre définitif l'ex-Anderlechtois Mike Trésor Ndayishimiye (21), qu'il louait jusqu'ici à NEC et qui a beaucoup fait parler de lui au cours de la première partie du championnat. Aux Pays-Bas, on est convaincu de détenir une futur star.
"Je l'ai vu jouer à quelques reprises en pointe avec Anderlecht et avec les U19 belges", explique Nick Kersten, le recruteur de NEC qui est venu le chercher au Sporting. "Il était très rapide sur les premiers mètres, son contrôle de balle était fantastique, il marquait et il n'étaait pas individualiste. Il aurait pu aller à Liverpool ou à Monaco mais il a choisi NEC parce qu'on lui offrait la possibilité de jouer en équipe première. Il a eu sa chance en 10 et il l'a bien saisie. A Willem II, il est mieux entouré et donc encore meilleur. Il jouera dans un club du top 40 mondial."
Remco Oversiers, ex-directeur de NEC, explique comment Anderlecht a laissé filer le joueur. "Il arrivait en fin de contrat et Anderlecht a tardé à lui faire une proposition. Nous n'avons même pas dû verser d'indemnités de formation. C'est un joueur équilibré, qui cherche avant tout à être bien encadré. C'est la marque des grands joueurs."
Adrie Bogers, son ancien entraîneur à NEC, est moins affirmatif: "Il est mal entouré, il faut sans cesse être derrière lui. Il me fait penser à Van Persie à l'époque à Feyenoord: il croit tout savoir et il n'écoute pas. C'est pour ça qu'Anderlecht n'a pas cherché à le retenir. Il lui faut sans cesse un nouveau défi. Mais il a du talent."
Adrie Koster, son entraîneur à Willem II, le compare à Alexander Isak, même s'ils ne jouent pas à la même place. "Il sait tout faire avec un ballon. Par contre, il doit être plus efficace et apprendre à travailler en perte de balle. S'il ne se contente pas de peu, il ira loin et sera Diable Rouge."