Dennis van Wijk est donc le remplaçant de Kare Ingebrigtsen à la tête d'Ostende. On ne sait pas si on doit lui souhaiter bonne chance ou bon courage, tant la tâche au sein d'un club qui connaît de grosses difficultés financières et paye les pots cassés de la gestion Coucke semble ardue.
Mais Van Wijk est un homme de défis. "Je n'oublie pas qu'Ostende est le club qui m'a permis de me faire connaître en tant qu'entraîneur", dit-il. "A l'époque (1996-98, ndlr), nous n'avions pas un gros budget non plus mais nous sommes montés et ça reste un des plus beaux souvenirs de ma carrière."
Van Wijk n'a plus entraîné depuis son limogeage de Malines, en août 2018. "Mais j'ai continué à suivre le foot belge de très près. J'ai vu Ostende à l'oeuvre à plusieurs reprises et il y a du talent dans cette équipe, même si ça ne s'est pas toujours vu. Contre Anderlecht et contre La Gantoise, elle a très bien joué. Face aux plus petits clubs, c'était moins bon. Nous devrons être plus réguliers. Nous reprendront l'entraînement lundi et, à partir de mercredi, nous travaillerons dur en Espagne afin d'être prêts à affronter Waasland-Beveren le 18 janvier."
Un seul point sépare en effet les deux équipes. A Ostende, on est convaincu d'avoir fait le bon choix. "Il connaît très bien le football belge. Il est monté à six reprises: ce palmarès plaide en sa faveur. De plus, il est toujours très ambitieux. Il veut remettre le club qui l'a lancé à la place qu'il mérite."