Chris Van Puyvelde a surpris tout le monde lorsqu'il annonçait son départ de la Fédération belge de football pour rejoindre la Chine. L'ancien directeur technique des Diables Rouges tentera d'y développer le football local.
"Ils m'ont observé, ont parlé avec l'ambassadeur et effectué un vrai screening. Après le Mondial, j'ai reçu un mail, un appel, pour en discuter. La priorité numéro 1, c'était ma famille : puis-je l'emmener avec moi? Sans cela, c'était non", précise-t-il dans un entretien avec Eleven.
Financièrement, l'offre était difficile à rejeter pour Van Puyvelde. "C'était une belle offre, je ne peux pas le nier. Mais je n'en ai jamais fait ma priorité. J'avais trois points importants à analyser. Le défi : que puis-je réaliser là-bas, cela peut-il me rendre heureux pendant quatre ans? Deux, la famille, ma famille devait pouvoir m'accompagner. Et trois, l'argent, bien sûr ; mais si vous ne partez que pour l'argent, vous risquez d'être malheureux quatre ans".
"Je ne prends aucun risque. Ici aussi, on peut se faire licencier au bout de deux semaines ou un mois. Non, Martinez ne s'est pas senti abandonné ; il m'a beaucoup soutenu. C'est vrai que c'est dommage, mais tout le monde sait que ce genre de train ne passe pas souvent. Et quand il passe, il faut sauter dedans".