L'Union belge de football a un nouveau CEO: ce mercredi, Peter Bossaert s'est adressé pour la première fois à la presse. Et son constat n'est pas flatteur: "La fédération est pratiquement ingérable", dit-il.
"Elle est divisée et a peu d'autorité. La culture d'entreprise est vieille, très politique, on accorde peu d'importance aux nouveautés. La politique se mêle de l'opérationnel et on y parle trop peu de football."
"Elle est aussi très populiste, réactive au lieu de pro-active et manque de transparence. On ne sait pas qui fait quoi. Comment peut-on demander aux gens sur le terrain de respecter les règles quand on ne les respecte pas soi-même. Nous devons mettre de l'ordre."
Il veut notamment élargir les conditions de la licence et rendre le système plus transparent, engager de grands magistrats pour les instances disciplinaires, investir dans l'arbitrage, instaurer une éthique indépendante de la Pro League, mieux séparer les rôles de chacun, investir dans le numérique, développer le foot féminin et le travail de communauté.
"Toutes les recettes de la Coupe du monde doivent être investies dans l'avenir", dit-il.