Peu après 21H00, entre 300 et 400 individus cagoulés équipés de fumigènes ont lancé des projectiles sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les incidents ont duré entre 20 et 30 minutes.
Des bagarres opposant des supporters parisiens à des fans serbes ont lieu actuellement autour du Parc des Princes. La police a fait usage de gaz lacrymogènes et tente de disperser les belligérants. #PSGFKCZ pic.twitter.com/NgtN35buF3
— Le Parisien - PSG (@le_Parisien_PSG) 3 octobre 2018
Des policiers se sont ensuite déployés là où les incidents ont eu lieu et un calme relatif est revenu vers 21H45, des petits groupes d’individus cagoulés étant encore présents dans les alentours, a-t-on constaté.
Le match de Ligue des champions, remporté 6-1 par le Paris SG face au club serbe, avait fait l’objet d’un « dispositif renforcé », avec 850 policiers et gendarmes déployés.
La préfecture de police de Paris avait en effet pris en compte le « contexte particulier » de « la double sanction de l’UEFA imposant la fermeture de la tribune Auteuil et interdisant le déplacement des clubs de supporters de l’Étoile Rouge ».
L’UEFA avait en effet décidé la fermeture du parcage visiteur des Serbes pour le match et pour celui à Liverpool lors de la 3e journée de Ligue des champions, après des débordements en Autriche lors du barrage retour de C1. Et le virage Auteuil pour l’utilisation de nombreux engins pyrotechniques dans cette tribune lors du précédent match européen au Parc des Princes, le huitième de finale retour perdu contre le Real Madrid la saison précédente.
La préfecture de police qui craignait des rassemblements de supporters de l’Étoile Rouge « dans divers points de la capitale afin d’en découdre avec les supporters radicaux du PSG », avait ainsi sécurisé les stations de métro les plus proches du stade et les bars sensibles de la zone et interdit la vente d’alcool aux abords du parc des Princes de 14h à 22h.
« Le retour de ce club dans cette compétition européenne après 26 ans d’absence laisse supposer une grande mobilisation de ses soutiens hors des frontières serbes et, par conséquent, leur venue nombreuse dans et aux abords du stade », avait-elle expliqué dans un communiqué mardi.