Le Sporting d'Anderlecht possède l'une des meilleures académies d'Europe. De nombreux grands talents y sont formés chaque année, mais tous ne peuvent pas percer au Sporting.
Nzita raconte son parcours
Mardochée Nzita a joué pendant de nombreuses années dans les équipes de jeunes du RSCA, mais n'a jamais pu atteindre l'équipe première. Voyant que le club ne comptait pas sur lui, il a tenté sa chance en Italie (Pérouse et Pescara), avant de revenir en Belgique en 2022, au Beerschot.
Il avait pourtant d'autres options sur la table : "A l'été 2022, après 3 saisons en Italie, j'ai eu envie de revenir en Belgique, même si cela signifiait un salaire moins élevé. Je voulais retrouver ma famille et me faire un nom dans mon pays, car j'étais parti jeune. Le Club NXT, le Jong Genk, Lommel et Anderlecht ont montré beaucoup d'intérêt", a-t-il confié à La Dernière-Heure.
"Je ne voulais pas jouer pour le RSCA Futures. Ils attendaient de voir si Sergio Gomez allait partir. Entre-temps, j'ai été contacté via WhatsApp par Andreas Wieland, que je ne connaissais pas. Il m'a dit qu'il allait devenir entraîneur du Beerschot et qu'il voulait me recruter."
Il a refusé de signer à Anderlecht
"Anderlecht a forcé pour me faire revenir et a même programmé un rendez-vous à Neerpede. J'ai dit à ma mère que je n'avais pas envie de rejouer là-bas et j'ai annulé le rendez-vous. J'ai senti que je devais tourner la page une bonne fois pour toutes."
Après deux belles saisons au Beerchot, Nzita a rejoint le Sporting de Charleroi pour 600 000 euros l'été dernier. Pour l'instant, il n'entre pas du tout dans les plans de Rik De Mil puisqu'il ne compte que 349 minutes de jeu en Jupiler Pro League.