Ce jeudi soir, Anderlecht se déplace au Slavia Prague dans le cadre de l'Europa League. Une rencontre qui doit permettre aux Bruxellois de confirmer leur place dans le top 8.
Pour cela, il va cependant falloir proposer autre chose que face au Beerschot le weekend dernier. Une rencontre qui a été remportée 2-1 mais qui a mis en exergue les problèmes du Sporting depuis un long moment, avec un jeu qui était loin d'être attrayant.
Surtout, les Mauves manquent de vitesse d'exécution, ce qui peut évidemment coûter cher face à des équipes mieux lotties que le Beerschot. L'analyse de l'ancienne Red Flame Cécile De Gernier est en tout cas sans appel.
"Le jeu va beaucoup trop lentement. Tout est trop lent du côté anderlechtois. Et je trouve que Rits et Dendoncker sont responsables de ça. Pas qu’eux évidemment, mais je regardais le milieu de terrain et il y a des moments où il y avait un peu de pressing", analyse-t-elle pour la RTBF.
L'ancienne joueuse qui déplorait le manque de vitesse et qui ne voulait pas prendre l'état de la pelouse comme excuse : "Dans le milieu, quand Anderlecht domine, ils sont tous les deux à trottiner. Dans la vitesse d’exécution, même si ça a augmenté en deuxième mi-temps, je trouve que c’était catastrophique. On ne peut pas parler du terrain, ce n’est pas une excuse."
Philippe Albert abonde dans le même sens, en pointant lui du doigt les manquements de la défense mauve, d'où tout devrait partir. Il y a un joueur en particulier qui ne fait pas ce qu'il devrait.
"De mon temps et de tout temps, le beau jeu d’Anderlecht part de derrière. Quand vous avez un défenseur central, Zanka, qui quinze fois sur la rencontre met une passe à cinq mètres, il vous la met en tribune. Comment voulez-vous jouer au football ? Le terrain n’est jamais une excuse dans ces cas-là. Il était bien revenu dans le parcours. Mais [face au Beerschot], de nouveau, il a été catastrophique", de conclure l'ancien Anderlechtois.