La saison dernière, Charleroi allait devoir passer par les playdowns après une phase classique catastrophique.
Mais Rik De Mil prouvait que son groupe avait le potentiel pour faire beaucoup mieux. Cependant, une série de résultats mitigés a plongé les Zèbres en bas de classement, dans une situation similaire à celle de la saison dernière.
"Personne ne pouvait contester la supériorité des Zèbres"
Ce dimanche à l'Antwerp, Charleroi a peut-être enfin trouvé le déclic nécessaire pour commencer sa remontée. "Personne à l’Antwerp ne pouvait contester la supériorité des Zèbres au Bosuil et ce n’était pas le genre de la maison anversoise d’avancer l’excuse du match de Coupe en semaine", analyse Philippe Albert pour Sudinfo.
"Le niveau de jeu que le Sporting a montré ce dimanche, on l’avait déjà observé en déplacement au Standard et à Genk ou encore en première mi-temps à Anderlecht mais cela n’avait rien rapporté ou presque. Rik De Mil peut être logiquement satisfait après cette prestation 5 étoiles. Manière et résultats sont allés de pair alors qu’un score de 2-5 ou 2-6 n’aurait pas été exagéré", ajoute l'ancien Carolo.
"Peu en ont été capables"
Albert qui ne tarit pas d'éloges au sujet de Charleroi : "Ce que les Zèbres ont réalisé au Bosuil, peu en ont été capables. Si les Zèbres parviennent à enchaîner quelques victoires d’affilée, on pourra alors parler de déclic et retrouver le Sporting là il voulait être, alors qu’actuellement il est à la fois à 3 points du Top 6 et à 3 points de la 13e place, de quoi regretter encore un peu plus par exemple la défaite à Dender."
Pour l'ancien Soulier d'Or, le Sporting possède donc tous les joueurs dont il a besoin. Et il ne devrait pas non plus en perdre : "Ce déclic, Stulic l’a peut-être eu et il ne sera peut-être pas nécessaire d’aller chercher un numéro 9 alors que les supporters carolos ont à nouveau manifesté contre Dabbagh. Tous les Zèbres ont été bons, à l’image de Zorgane. Il risque d’attiser les convoitises en janvier ? Je ne pense pas que les dirigeants vont prendre le risque de le laisser partir alors que l‘équipe retrouve des couleurs."