Domenico Tedesco, sélectionneur des Diables Rouges, fait face à une pression croissante. Après un début prometteur contre la Suède et l'Allemagne, les critiques n'ont cessé de monter à mesure que les résultats se dégradaient. Désormais, certains analystes et médias demandent son départ.
Des débuts trompeurs
Si les résultats des qualifications pour l’Euro sous Tedesco semblaient bons, une analyse plus approfondie révélait déjà des failles. La Belgique a souvent peiné face à des adversaires d’un niveau supérieur.
Contre la Suède (0-3), l’équipe avait montré des lacunes évidentes en première mi-temps à domicile. Contre l’Autriche, cela s’est reproduit à deux reprises. Le jeu reposait alors largement sur Romelu Lukaku, principal artisan de la qualification pour l’Euro. Mais cette dépendance excessive était insoutenable, et les difficultés observées à l’Euro se confirment aujourd’hui en Ligue des Nations.
Une approche incohérente
Depuis son arrivée, Tedesco a multiplié les changements : formations, tactiques et postes des joueurs varient sans cesse. Il semble adapter son plan de jeu en fonction de l’adversaire plutôt que de créer une identité stable pour l’équipe. Ce manque de clarté et de stabilité nuit gravement aux performances des Diables.
Ces errements tactiques ont mené certains à envisager sérieusement un départ de Tedesco, notamment après cette campagne décevante en Ligue des Nations.
L'avis de Vandenbempt
Peter Vandenbempt a partagé son analyse sur Sporza. "Le déclin sous Tedesco est évident. Il y a énormément de travail pour Vincent Mannaert. Une discussion approfondie s'impose pour déterminer s’il est vraiment l’homme de la situation. Aujourd’hui, le constat est accablant pour les Diables Rouges."
Le départ de Domenico Tedesco est désormais un sujet ouvert, et la Fédération devra se positionner rapidement pour redresser la barre.