Mercredi, Anderlecht a officialisé le remplacement de Jesper Fredberg par Olivier Renard au poste de CEO Sports. Alors que le club et Fredberg affirment avoir mis fin à leur collaboration d’un commun accord, de nouvelles informations révèlent des tensions croissantes entre les deux parties, notamment liées à un mercato décevant et des performances en deçà des attentes.
Une relation qui s’est détériorée
Selon Wouter Vandenhaute, président d’Anderlecht, bien que la rupture ait été consensuelle, les résultats mitigés et l'absence de renforts offensifs ont peu à peu érodé sa relation avec Fredberg. D’après Het Laatste Nieuws, l’éloignement de Fredberg n’a pas aidé : il passait beaucoup de temps au Danemark plutôt qu’à Neerpede, le centre d’entraînement d’Anderlecht.
Des transferts manqués et des tensions internes
Le transfert d’Anders Dreyer, que Fredberg souhaitait conserver pour stabiliser l’équipe, a suscité des critiques, Dreyer n’ayant pas répondu aux attentes en début de saison. Sa stratégie axée sur le transfert de Christian Eriksen a également déçu, et selon Het Nieuwsblad, l'absence d’un équilibre entre le budget d’achats et de ventes aurait créé des tensions avec les actionnaires.
Influence déclinante et départ anticipé
Après les départs de Mikkel Hemmersam et Brian Riemer, des décisions prises au-dessus de lui, l’influence de Fredberg au club s’est réduite. Conscient de la situation, Fredberg aurait accepté de quitter son poste, limitant ainsi le coût de son indemnité de départ, malgré son contrat à durée indéterminée signé il y a seulement un an.
Perte de crédibilité et critiques sur la vision à long terme
La popularité de Fredberg, autrefois élevée, s'est rapidement effondrée au sein du club. Selon Het Nieuwsblad, il avait une trop grande confiance en son propre réseau, limitant l’implication de la cellule de scouting d’Anderlecht. Sa vision à long terme aurait également laissé à désirer, notamment en ce qui concerne le développement des RSCA Futures et la valorisation de l’effectif principal, ainsi que ses idées rigides sur le système de jeu.
Ainsi, en un temps record, Fredberg est passé de leader prometteur à une figure de plus en plus contestée au Lotto Park.