Romelu Lukaku, meilleur buteur de l’histoire de l’équipe nationale belge, a récemment semé le doute quant à son avenir chez les Diables Rouges. Lors d’un podcast diffusé la semaine dernière, l’attaquant de Naples a évoqué une perte de motivation pour les matchs internationaux, un sujet qui a été largement débattu sur le plateau de La Tribune.
Selon les consultants Nicolas Frutos et Cécile De Gernier, Lukaku exprime une grande part d’humanité en révélant ses sentiments actuels. Pour eux, il est essentiel de l’accompagner dans cette réflexion. "S’il ressent cela, il faut être à ses côtés", a affirmé Frutos, tandis que De Gernier a souligné l'importance d'aborder la santé mentale, un sujet encore trop tabou dans le milieu du football.
MAUVAIS TIMING
Philippe Albert, quant à lui, a critiqué le timing de cette déclaration, estimant qu’une telle annonce aurait dû être faite immédiatement après l’Euro. Il juge qu’une rupture franche à ce moment-là aurait permis de clarifier la situation plus tôt.
ACCEPTER LE PASSÉ
Pour Marc Wilmots, ancien sélectionneur des Diables Rouges, cette remise en question de Lukaku marque un tournant dans sa carrière. Il pense que Big Rom se pose des questions non seulement sur son propre rôle, mais aussi sur le fonctionnement de la fédération et l’évolution de l’équipe. "Il doit faire un 'reset', accepter que le passé est derrière lui et se concentrer sur l’avenir", a déclaré Wilmots.
Cécile De Gernier a également pointé du doigt l’instabilité de la carrière de Lukaku, qui change de club presque chaque année. Elle estime que cette situation pèse sur son équilibre mental et rend plus difficile son intégration dans de nouveaux groupes, ce qui peut expliquer en partie son mal-être actuel.
Enfin, Nicolas Frutos conclut sur une note positive : "Romelu sait ce qu’il veut. Il a simplement besoin de temps pour se retrouver. Il est encore humain malgré tout ce qu’il a accompli sur le terrain".