Licencié après 28 matches par le RWDM en février dernier, Claudio Caçapa, qui a déjà eu plusieurs contacts, confie dans les colonnes de La Dernière Heure - Les Sports (https://tinyurl.com/ybv3h32e) qui l'a rencontré dans sa ville de Lyon, son envie de retrouver un poste d'entraîneur numéro 1 en France ou en Europe.
Mais pas n’importe où. Pas n’importe comment...
"J'étais triste, je ne voulais pas ce départ", avoue le coach brésilien de 48 ans, sextuple champion de France de 2002 à 2007 sous les couleurs de l'Olympique Lyonnais (173 matches, 8 buts, 3 assists).
"Je suis d’abord revenu un mois à Lyon avant de rentrer me ressourcer au Brésil parce que j’en avais besoin. Puis j'ai rappliqué ici, où j’ai toute ma vie. Et j’attends maintenant un nouveau projet..."
Molenbeek a été un échec pour Caçapa. Mais il n'est pas pour autant le principal responsable de la chute du club molenbeekois en Challenger Pro League, dès la saison de son retour au plus haut niveau.
Même si ce ne serait sans doute pas arrivé si Vincent Euvrard, l'artisan de cette remontée parmi l'élite, n'avait pas été remercié juste avant le coup d'envoi du championnat.
Ou si Yannick Ferrera avait été appelé tout de suite à la barre après le départ de Cacapa, sans passer par la catastrophique case "Bruno Irles" qui a fait plonger le club dans les ténèbres avec un bilan d'un point sur quinze .
Mais tout celà ne concerne plus Claudio Caçapa, aujourd'hui sorti de la Zone Eagle de John Textor, après avoir oeuvré à l'Olympique Lyonnais, à Botafogo et au RWDM.
Un modèle de multipropriété qu'il juge source de difficultés. "Textor ne peut pas être partout à la fois", dit-il en effet à ce sujet. "Il doit être encadré par des personnes de confiance, et des personnes compétentes. Et déjà quand tu as un seul club, il faut en avoir beaucoup. Alors quand c'est trois ou quatre..."
"J’aurais dû mettre plus de gens que je connais dans mon staff. Je pensais par exemple amener Eric Deflandre comme adjoint. On l'a d'ailleurs envisagé avec John. Mais il était malheureusement déjà en poste (au RFC Liège, ndlr). Après, il y a d’autres choses aussi, que je préfère garder pour moi..."
"Mais si les joueurs qui sont arrivés en janvier étaient arrivés en juin, cela n’aurait pas été la même chose. Et dans un monde idéal, j’arrive aussi avant la préparation. Et là, je suis persuadé qu’on ne descend pas."
"Un coach ne fait pas de miracles !"
La décision de vous licencier a été prise après un cinglant 0-4 contre l’Antwerp, alors que vous n’aviez pris qu’un point sur 18 ?
"Un coach ne fait pas de miracles", commente à ce propos le Bréslien.
"Le club ne s'est du reste pas sauvé sans moi non plus. Mais je n'ai jamais baissé les bras. Jamais ! Je n'avais pas signé pour rester huit mois, mais deux ans. Et même prolonger. Je savais que la possibilité de descendre était énorme. Et donc je me suis dit : j’ai signé deux ans, même si on descend, moi je reste. À aucun moment je n’ai pensé à démissionner..."
"Si j'ai la possibilité de revenir en Belgique..."
"Et maintenant, coach ?"
"Je suis disponible. Revenir sur le terrain me démange, me manque. J’ai envie de reprendre un club. J’ai eu des contacts, surtout au Brésil, mais je ne suis pas encore prêt à rentrer au pays. J’attends quelque chose ici, en France ou en Europe.Mais en tant qu’entraîneur principal, pas comme adjoint.."
"En Belgique ?
"Ce que j’y ai vécu a été une vraie expérience", répond Caçapa. "J'ai beaucoup aimé la D1 belge. Il y a de la qualité, de l’intensité, de la transition : si tu ne galopes pas, c’est mort. Tu ne peux pas jouer tranquille. Franchement, si j’ai la possibilité de revenir en Belgique, j’arrive demain. J’ai aussi adoré Bruxelles..."
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