À l'Union Saint-Gilloise, après être de nouveau passé à côté du titre la saison dernière, on voudrait pouvoir de nouveau lutter en haut de tableau.
Mais après quatre rencontres, le bilan n'est pas exceptionnel. Ou en tout cas, c'est l'impression qu'ont les observateurs et les supporters. Avec un 7 sur 12 et une seule défaite, le bilan comptable n'est pourtant pas mauvais. Il est le même que sous Karel Geraerts par exemple, en-dessous de deux points par rapport à celui de Mazzù et Blessin.
Quel bilan pour l'Union ?
Mais ce qui pose problème pour le moment, c'est le jeu proposé par Sébastien Pocognoli, avec une domination beaucoup moins importante, tout comme le réalisme devant le but adverse. Mais le nouveau coach, le quatrième en quatre ans, a plusieurs éléments qui justifient cela.
Notamment le fait qu'il est arrivé beaucoup plus tard que ses prédécesseurs. Avec seulement treize jours pour préparer le premier match, la Supercoupe de Belgique, le Liégeois n'a pas vraiment eu le temps de mettre des choses en place. Blessin était arrivé vingt-quatre jours plus tôt et Geraerts était déjà dans le staff de Mazzù quand il a été nommé entraineur principal.
De plus, Pocognoli a vu plusieurs joueurs importants s'en aller : Gustaff Nilsson, Mohammed Amoura et Cameron Puertas sont partis, eux qui ont inscrit plus de la moitié des buts unionistes la saison dernière. D'autres joueurs importants pourraient encore s'en aller et s'il y a eu des arrivées, il leur faut du temps pour s'acclimater. Seul Aït El Hadj a connu le championnat avec ses passages à Anderlecht et Genk.