Au Standard, tout le monde n'attend qu'une chose, que des repreneurs se manifestent pour racheter le club et enfin le sauver.
Pour le moment, c'est toujours 777 Partners qui est à la tête du club liégeois et la situation n'est pas du tout rassurante, que du contraire. Selon le criminologue de l'ULiège Michaël Dantinne, dans les faits 777 n'existe plus et ce serait l'assureur Advantage Capital Holdings (A-Cap) qui serait à la manoeuvre.
"Le décideur de fait"
"Quand on a le pouvoir d’imposer des 'managers de crise', et qu’on décide ce qu’il faut vendre et à quel prix, point de doute : c’est qu’on est le décideur de fait, au-delà des considérations purement formelles", explique-t-il à la RTBF. 777 serait donc la marionnette de A-Cap, qui prendrait toutes les décisions, en tout cas celles qu'elle peut prendre.
Gérant la branche football de 777 A-Cap vole au secours de cette dernière parce qu'il y a eu beaucoup d'argent investi. "Il faut regarder d’où vient cet argent. A-Cap vend des assurances et des placements financiers aux citoyens américains. Cette entreprise a vraisemblablement investi une partie significative de cet argent dans les différents business de 777. Le but, c’est de faire fructifier ces sommes, payer les rentes aux clients et assurés, et réaliser des marges bénéficiaires", explique Dantinne.