Le Standard a enfin pu annoncer une bonne nouvelle ce jeudi, puisqu'il a vu son interdiction de transfert levée par la Commission des Licences après un mois et demi. De plus, le club commence également à travailler sur une éventuelle reprise, puisque les candidats intéressés auront accès aux datas requis dans les prochains jours.
Un rayon de soleil semble donc enfin percer les nuages sombres qui s'amoncellent sur Sclessin depuis des mois. Mais une véritable éclaircie n'est pas encore en vue. Les problèmes du Standard sont loin d'être terminés, si l'on en croit certains détails communiqués par la RTBF.
Ressources très limitées
Le radiodiffuseur public wallon rapporte que le Standard n'a pu effectuer les paiements nécessaires que juste à temps. Les salaires des joueurs, par exemple, n'auraient été payés que mardi, juste avant l'audience de la Commission des licences. À ce moment-là, le Standard ne pouvait pas encore présenter de fiches de paie et a donc dû utiliser des captures d'écran des transferts pour prouver qu'il avait payé.
Cela montre clairement que les ressources financières de Liège sont encore très limitées, ce qui place le Standard dans une position difficile pour le mercato d'été. Il peut maintenant commencer à se renforcer, mais il n'a que très peu, voire pas du tout, de moyens pour acheter de nouveaux joueurs. Il doit d'abord vendre et, pour cela aussi, il est en position de faiblesse dans les négociations.
Le Standard en position de faiblesse
D'autres clubs savent également que le Standard a désespérément besoin d'argent et en profiteront pour faire des offres basses. C'est ce qui s'est passé, par exemple, lors de la vente de Denis Dragus, qui a rejoint Trabzonspor pour seulement 1,7 million d'euros. Pourtant, sa valeur est estimée à 4 millions d'euros et il peut encore se mettre en évidence lors du Championnat d'Europe dans les semaines à venir - il a déjà marqué lors du premier match de la Roumanie. Avec un peu plus de patience, le Standard aurait donc pu obtenir beaucoyp plus d'argent.
Et même avec les supporters, les morceaux sont loin d'être recollés. Mercredi soir, les Ultras Inferno 1996 ont publié un communiqué virulent dans lequel ils contestent une nouvelle fois la politique de 777 Partners. Ils exigent également le départ immédiat du PDG Pierre Locht et de l'administrateur Jean-Michel Javaux, qui ont déjà démissionné mais sont accusés d'être de connivence avec les Américains.