Au Standard, la situation des propriétaires américains pose problème et suscite beaucoup d'inquiétudes.
Un fond d'investissements dont les agissements ont été révélés par Josimar et qui ont ensuite été confirmés, notamment par des plaintes déposées devant le tribunal de New York. Seize au total, auxquelles vient s'ajouter celle des actionnaires de l'immobilière et de Bruno Venanzi.
"Faillite frauduleuse"
Le criminologue de l'Université de Liège Michaël Dantinne a retracé le parcours des investisseurs américains : "777 Partners, au départ, faisait du pur financier, en rachetant des gains de loterie payables en mois en proposant aux gagnants, tout de suite, une somme évidemment moins importante que le total des mensualités qu'ils allaient percevoir, et en rachetant des indemnisations de personnes victimes d'accidents, selon le même principe", explique-t-il à la RTBF.
"Ils ont ensuite bifurqué vers deux business plus concrets, dans les domaines du sport (un club de basket, puis un certain nombre de clubs de foot) et de l'aviation (compagnies low cost). C'est là que les problèmes ont commencé à s'accumuler", poursuit Dantinne.
Avant de conclure : "Les avions de leurs compagnies aériennes ne volent quasiment plus, ils sont cloués au sol. Pour toujours les mêmes problèmes : des factures impayées. Début mai, une entreprise a porté plainte contre 777 Partners car elle aurait concédé environ 600 millions de dollars de prêts, et 777 aurait menti, fait des faux comptables, ce qui ferait passer la situation d'une situation calamiteuse sur le plan financier à quelque chose de l'ordre de la faillite frauduleuse et donc du droit criminel."