Le 24 avril, la commission des licences devait dévoiler les clubs autorisés pour la prochaine saison. En Pro League, tous ont passé l'examen, certains avec des réserves, mais aucun n'a été rejeté.
Cette année pourrait être considérée comme exceptionnelle malgré les inquiétudes économiques récentes de 777 Partners, la société liée au Standard. Il est surprenant pour certains que le club liégeois ait reçu son autorisation cette année, alors qu'il y a quelques saisons, plusieurs clubs avaient échoué.
Cependant, selon les auditeurs indépendants, la décision de la commission des licences est logique. Le Standard a satisfait à toutes les exigences, notamment en fournissant une lettre de confort signée par Steve Pashko, garantissant un engagement financier envers le club. Malgré quelques écarts la saison dernière, la direction a toujours respecté ses obligations. Pour Florent Stockart, avocat spécialisé en droit du sport, cette décision n'est pas surprenante. Selon lui, aucun règlement de licence n'est parfait, et des exigences trop strictes pourraient favoriser les clubs établis au détriment des nouveaux entrants, ce qui constituerait un obstacle à la concurrence.
IL MANQUE DE L’ARGENT
Des inquiétudes se renforcent suite au non-paiement aux actionnaires de l’immobilière du Standard de Liège de la tranche due au 15 avril 2024, ainsi que la non-honorabilité de la deuxième tranche du club due le 20 avril. Il semble que 777 Partners, dans le cadre du rachat du club, conteste le montant à rembourser à l’ancien président, Bruno Venanzi, en argumentant des déductions basées sur d'anciennes factures dues sous son mandat. De plus, d'autres créanciers attendent toujours que le club honore ses dettes. La situation soulève des inquiétudes quant à la gestion financière du club.