À l'Union Saint-Gilloise, on ne veut pas passer une troisième année de suite à côté du titre. On sait donc qu'il va falloir commencer à gagner après les deux défaites consécutives pour entamer les playoffs.
Et malgré le zéro sur six, pas question de paniquer dans le chef de Philippe Bormans. Le CEO de l'Union qui déclare à Sudinfo : "Il n’y a pas de panique, non. On parle de pression. Mais il n’y en a pas plus chez nous que chez les autres. On est premier et on veut rester en tête, c’est normal. Mais même si on avait débuté les playoffs à la troisième place, on aurait aussi voulu être en tête."
"Tous les matchs sont difficiles"
"Tout le monde a la pression, que ce soit Anderlecht, Bruges, l’Antwerp, Genk ou le Cercle. Le problème, c’est qu’on a mal commencé et que les autres se rapprochent. On vient de perdre deux fois de rang, c’est inédit cette saison", ajoute-t-il.
Et pour expliquer ce début compliqué, il évoque le niveau des playoffs : "Tout simplement car en playoffs, tous les matchs sont difficiles. Le Cercle et Genk avaient terminé aux cinquième et sixième places de la phase classique. Mais ces rencontres n’étaient pas du tout évidentes. On va en plus maintenant enchaîner Anderlecht, Bruges et l’Antwerp, des matchs encore plus compliqués sur papier. Mais qu’importe, on gardera la même façon de jouer."
Quant à savoir si l'Union a pris un coup au moral, Bormans déclare : "Certainement pas ! On a tout fait, on a donné le maximum. Après le nul contre Westerlo en phase classique, les gens disaient qu’on était dans une moins bonne période. Mais la semaine suivante, on avait gagné et envoyé un signal fort à la concurrence."
Et le CEO de conclure : "Certes les résultats en ce début de playoffs ne sont pas ceux escomptés. Mais on ne peut pas dire qu’on traverse une mauvaise période en termes de niveau de jeu. Car on a montré de bonnes choses. Contre le Cercle, pour le même prix on revenait à 2-2… Je suis en tout cas persuadé que les joueurs ont la capacité de réagir."