Le football belge s'est enrichi d'un nouveau feuilleton. Après le carton rouge de Christian Burgess contre le KRC Genk, des discussions ont eu lieu entre la direction bruxelloise et le parquet fédéral pour savoir si le défenseur était oui ou non suspendu contre le Cercle de Bruges. L'affaire sera entendue ce mardi.
Le personnage central est l'administrateur délégué Philippe Bormans qui, selon Peter Vandenbempt, a appelé le procureur fédéral et l'a sermonné. Il a également appelé des membres plus haut placés de la Fédération, sans autorisation, pense l'analyste d'Extra Time.
"Bormans m'en veut beaucoup d'avoir fait une remarque à ce sujet. Mais j'insiste : cela ne se fait pas et il est rare d'appeler l'avocat de la fédération. Et d'aller encore plus loin. Surtout quand vous avez d'abord prétendu que vous n'étiez au courant de rien."
Le procureur fédéral a divulgué des courriels
Le procureur fédéral Ebe Verhaegen a décidé de rendre public le trafic de courriels entre les deux parties. "C'est la conséquence du fait que l'Union a continué à insister sur le fait qu'elle ne savait rien. On se met alors sur la défensive", explique Vandenbempt.
L'affaire soulève de nombreuses controverses et sera entendue mardi. Il sera question non seulement du carton rouge de Burgess, mais aussi de toute la polémique autour de Bormans et Verhaegen, qui a dénoncé les méthodes du directeur général de l'Union auprès de l'Union Belge.
Bormans s'en prend à Verhaegen
Bormans et Burgess se sont rendus à Tubize mardi pour l'audience du Conseil de discipline. L'homme fort de l'Union s'est exprimé au micro de VTM Nieuws et s'en est pris à Verhaegen pour les fuites dans la presse.
"Nous sommes particulièrement heureux de pouvoir enfin donner notre version des faits", a déclaré Bormans. "C'est ici qu'il faut le faire, et non dans la presse comme aurait pu le faire l'avocat de l'association. Nous espérons que l'affaire se terminera bien. Nous ne pouvons pas dire grand-chose à ce sujet. D'une part, nous devons surveiller la procédure et d'autre part, il y a le carton rouge et tout le reste".