Au Standard, certains joueurs ont marqué plus que d'autres l'esprit des supporters. Un retour à Sclessin serait donc particulièrement apprécié.
Mais le Standard est un club où les supporters sont aussi très exigeants et où il est facile de se casser les dents. Ainsi, Olivier Renard pense que si Laurent Ciman pourrait un jour prendre les rênes du club, il est trop tôt pour lui.
"Ce ne serait pas un cadeau"
Directeur sportif et vice-président du CF Montréal, il revient sur la nomination de l'ancien Standardman comme T2. "Dans un premier temps, il voulait revenir comme joueur mais ce n’était pas réalisable. Je lui ai alors proposé de devenir T2. Il a gravi les échelons et ne cesse de progresser", explique Renard à Sudinfo.
"On a discuté cet été lorsqu’on a changé de coach mais c’était trop tôt pour lui. Le Standard ? Oui, il a le profil mais le Standard, tu dois déjà avoir fait tes dents pour y aller. Ce ne serait pas un cadeau", dit-il encore.
Pour le moment, c'est donc à Montréal que Ciman va continuer de fourbir ses armes. "En 2022 on a battu 15 records du club. Le nombre de points pris (65), de buts marqués, de victoires en déplacement, de clean-sheet, de ventes de joueurs et j’en passe. Donc oui, c’est positif. Mais ce dont nous pouvons être fiers, c’est d’avoir mis nos jeunes joueurs en évidence et d’avoir construit une belle équipe avec nos moyens", déclare Renard.
Et de poursuivre sur la philosophie mise en place : "Le fait d’avoir le plus petit budget ne fait pas de nous le dernier club de MLS. Quant à notre philosophie, on prône un jeu au sol, un peu comme celui de Brighton ou encore Leverkusen. Le kick and rush vers l’avant, ce n’est pas pour nous."