À Charleroi, la défaite à l'Antwerp est encore dans toutes les têtes. Une correction 4-1 qu'il va falloir tenter de faire oublier contre le Club de Bruges, ce qui ne sera pas une mince affaire.
Pour Felice Mazzù, il a donc fallu user de psychologie avec le groupe : "On a beaucoup insisté là-dessus toute la semaine. On doit tenir compte du fait qu’Anvers était plus fort mais qu’on a clairement manqué d’intensité, d’agressivité pour pouvoir vraiment combattre contre ce genre d’équipe. Donc, cette semaine, je voulais voir ce genre de choses", explique-t-il en faisant référence au manque d'intensité et de hargne à Anvers.
"Se réunir vers le même objectif"
Quant à savoir si son discours a fait changer les choses, il préfère rester prudent : "Je n’ai pas envie de dire que je suis plus rassuré ou moins rassuré, parce que les semaines d’entraînement sont bonnes en général. C’est ça qui est peut-être contradictoire, c’est de voir des bonnes séances, de voir les joueurs impliqués, de voir de l’intensité, de l’envie et puis que ça ne se transfère pas spécialement le jour du match. C’était le cas contre l’Antwerp."
Enfin, Mazzù veut adresser un message aux supporters : "J’ai amplement confiance en eux. Je sais qui ils sont. Ils sont frustrés, ils sont mécontents, tout comme nous. Mon message ? Il est tout simple. Il n’y a qu’une chose à faire, faire les choses tous ensemble. Même quand on n’est pas contents, il faut se réunir et avancer vers le même objectif. Je pense qu’ils le feront, qu’ils seront avec nous pendant tout le match. Et on leur montrera que les joueurs ont envie de se battre pour le club."