À Anderlecht, la direction a réalisé de gros transferts lors des derniers mercatos. Et la direction a souvent visé juste.
C'est notamment le cas avec Anders Dreyer pour qui 4,2 millions d'euros ont été dépensés il y a un an alors que sa valeur était estimée à 9 millions.
Souvent décisif avec le Sporting, il veut permettre aux siens de remporter un trophée, ce qui échappe aux Bruxellois depuis de longues années. Auteur de 13 buts en 18 matchs, il explique qu'il compte bien ne pas s'arrêter en si bon chemin.
"Cela m'a fait du bien"
S'il est essentiel, ses débuts à Anderlecht n'ont cependant pas été simples : "Mes quatre ou cinq premiers mois en Belgique ont été difficiles. En tant que nouveau joueur ayant débarqué en janvier, mes stats n’étaient pas si mauvaises que cela en fin de saison dernière mais notre onzième place finale était vraiment indigne du statut du club. Au début de cette saison, l’entraîneur m’a donné un petit coup de pied aux fesses en me renvoyant sur le banc. Cela m’a fait du bien", explique le joueur à Sudinfo.
Dreyer revient ensuite sur le fait d'être cité en exemple par son coach : "Quand, soudainement, vous réalisez que vous ne jouerez pas le prochain match alors que tout semblait couler de source durant des mois, vous n’avez pas d’autre choix que de vous remettre en question. Depuis l’été dernier, il y a plusieurs concurrents pour chaque place. J’ai travaillé plus dur à la salle de sport avant et après l’entraînement. J’ai également bossé au niveau musculaire et j’ai soigné beaucoup d’autres détails pour me sentir mieux."