Le 20 août 2023, l'Espagne remportait pour la première fois de son histoire la Coupe du Monde féminine.
Lors de la cérémonie de remise des trophées, le président de la fédération espagnole, Luis Rubiales, allait avoir un comportement déplacé envers Jenni Hermoso, n'hésitant pas à l'embrasser sur la bouche sans son consentement.
Jusqu'à quatre ans de prison
Après avoir créé le scandale, il se défendait en arguant que le baiser avait été consenti par la joueuse, ce qu'elle réfutait. Et c'est ce qu'elle a répété ce mardi devant le tribunal. Si elle n'a fait aucun commentaire devant les journalistes présents, une source judiciaire explique qu'Hermoso a réitéré dans le bureau du juge que le baiser n'avait été "à aucun moment consenti".
Comme le relate la Dernière Heure, elle a indiqué avoir été victime de harcèlement de la part de Rubiales et de son entrourage, ce qui a "altéré sa vie, en produisant une situation de troubles et de tristesse".
Pour rappel, Rubiales est inculpé d'"agression sexuelle" et de déliyt de "coercitiion". Pour cela, celui qui a été entendu en septembre risque jusqu'à quatre ans de prison.
Réformé, le code pénal espagnol prévoit désormais qu'un baiser non consenti peut être considéré comme une agression sexuelle, une catégorie qui regroupe tous les types de violence sexuelle.
Pour le moment, Rubiales a une interdiction d'approcher Hermoso à moins de 200 mètres et il a été suspendu de toute activité liée au football pour trois ans, une décision dont il a décidé de faire appel.