Décès Dwamena: "je savais que cette tragédie se produirait un jour !"

"J'étais conscient que la tragédie qui s'est déroulée samedi sur un terrain de football en Albanie se produirait un jour."

Cette déclaration du docteur Antonio Asso, ex-cardiologue de Raphael Dwamena lorsque ce dernier évoluait en Espagne (à Levante et Saragosse) concerne le décès survenu samedi à la suite d'un arrêt cardiaque de l'attaquant international ghanéen (28 ans, 8 sélections, 2 buts ) lors de la rencontre du championnat d'Albanie (Kategoria Superiore) entre son club, le KS Egnatia Rrogozhinë, et le FK Partizani (voir Footnews: https://tinyurl.com/2csaxzr4).

"Il est mort à cause d'une décision personnelle respectable, mais il serait encore en vie s'il n'avait pas fait enlever son défibrillateur il y a un an en Suisse...", a assuré le docteur Asso.

"En 2020 nous avions réussi à le convaincre de l'urgence d'implanter un défibrillateur pour protéger sa vie, tout en le dissuadant de pratiquer le sport professionnel", déclare-t-il dans des propos relayés par Sport (https://tinyurl.com/ycy7xfvc). "J'ai insisté sur le fait que, au fur et à mesure de l'évolution de sa maladie, nous pourrions à un moment donné nous attaquer à l'origine de l'arythmie (irrégularité du rythme cardiaque, ndlr) au moyen d'une intervention. Cela nécessitait toutefois qu'il reste en vie, et le défibrillateur était essentiel pour ça..."

"Il a préféré mettre sa vie entre les mains de Dieu !"

"Mais il était déterminé à poursuivre sa carrière professionnelle avant tout, et j'ai fini par perdre l'espoir de l'influencer. Il a préféré mettre sa vie entre les mains de Dieu..."

Connaissant les risques liés à sa santé, Raphael Dwamena avait en effet poursuivi sa carrière sans son défibrillateur au FC Zürich, puis en Albanie, avec les tragiques conséquences que l'on sait.

Arrivé en janvier, le Ghanéen avait inscrit douze buts en autant de matchs pour le compte du KS Egnatia Rrogozhinë.