Si le match a tenu les (télé)spectateurs en haleine juqu'au bout grâce à l'indécision concernant le résultat final, Anderlecht - Club Bruges aura surtout été le topper des maladresses techniques, au point qu'on se croyait parfois en Challenger Pro League.
L'état du terrain était au premier rang dans le bloc des accusés.
Ronny Deila, le regard sombre, fortement décu par le score de la rencontre, a été le premier à l'évoquer en conférence de presse.
"OK, prendre un point en déplacement chez un rival direct, ce n'est pas si mal", a certes admis l'ex-entraîneur du Standard. "Mais ne pas pouvoir développer son jeu à cause de l'état du terrain est inadmissible à ce niveau. Même s'il n'explique pas notre triste première mi-temps. Ce n'était pas non plus un avantage d'avoir joué en semaine, mais pour moi le pitch (!) a fortement affecté notre jeu, en particulier l'animation offensive. On a fait preuve de caractère, et c'est très bien, mais quel dommage de voir certaines passes ne pas arriver à destination, ou du moins pas comme il faudrait, à cause d'une pelouse inégale..."
Brian Riemer estimait de son côté que si Anderlecht n'a pas gagné, c'est surtout à cause des blessures de Kasper Dolberg et Thomas Delaney qui l'ont privé de deux pions majeurs (cela fait partie du football, ndlr), de l'occasion manquée à 1-0 par Thorgan Hazard, et de la perte de balle de Kyllian Sardella ayant amené le but égalisateur d'Andreas Skov Olsen (le jeune défenseur est aussi à l'origine du goal de Dolberg, ndlr), qui lui a valu d'être élu "Homme du match".
"Je ne parle pas de choses sur lesquelles je n'ai aucune influence"
Le T1 danois des mauves n'aurait pour sa part pas fait allusion à l'état du terrain, si la question ne lui avait pas été posée.
"Je ne parle pas de choses sur lesquelles je n'ai aucune influence", a-t-il en effet répondu, histoire de bien faire comprendre que s'il ne tenait qu'à lui, l'Union Saint-Gilloise ne disputerait pas ses matches européens au Lotto Park.
"Mais je vous concède volontiers qu'il est pour le moins frustrant de voir les deux meilleures équipes du pays (sic !) contraintes d'évoluer dans ces conditions qui expliquent qu'elles n'ont finalement pas été en mesure de montrer grand chose..."
Cela dit la pelouse avait déjà triste mine jeudi passé, et tant le coach unioniste Alexander Blessin, que le Toulousain Carles Martinez, s'en étaient d'ailleurs plaints.
Au final le peuple mauve, dont l'énorme enthousiasme a chuté de quelques étages après l'égalisation - méritée - de Skov Olsen, a quitté le stade très déçu.
On lui avait croire que "son" Sporting allait désormais survoler la compétition, mais 90 minutes ont suffi à lui faire comprendre que ce ne serait pas le cas.
Pas tout de suite, du moins...
Il ne faut pas toujours croire ce qui est écrit dans le journal !
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