C'est un phénomène qui se répète chaque saison en Jupiler Pro League mais qui semble encore plus criant cette année. A la mi-novembre, la moitié des clubs belges ont remplacé leur entraîneur. Pour Hein Vanhaezebrouck, la presse est responsable.
Hein Vanhaezebrouck n'a jamais peur de dire ce qu'il pense. Il l'a une nouvelle fois confirmé ce mercredi dans les colonnes de Sport/Voetbalmagazine. L'entraîneur d'Anderlecht regrette le rôle grandissant de la presse dans la valse des entraîneurs.
"Depuis combien de temps est-ce que je dis que c'est un drame en Belgique ? En premier lieu, c'est à cause de la vision des clubs. Vient ensuite la pression des médias. Aux Pays-Bas, les journalistes n'écrivent pas qu'un entraîneur doit être remercié. Ils posent des questions, cherchent des solutions et font des commentaires, mais ils ne réclament pas de renvois", explique Vanhaezebrouck.
Le coach du RSCA va même plus loin, dénonçant une relation trop étroite entre la presse et les décideurs.
"Dans le football, des journalistes et des administrateurs de clubs sont parfois trop proches. Les journalistes pilotent, ils disent qui doit aller où, et les décideurs les suivent en se basant sur ces histoires. C'est une des raisons pour lesquelles le métier d'entraîneur est difficile ici", a-t-il ajouté.
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