Exilé au Quebec, Laurent Ciman, 38 ans, regarde encore les matchs du Standard, "les résumés, car avec le décalage horaire, et les entraînements ou les activités familiales, ce n’est pas toujours facile de suivre les rencontres en direct", dit-il dans la DH de ce samedi (https://tinyurl.com/y6kryxjy).
"Et cela m'inspire beaucoup de tristesse", avoue l'ancien défenseur international (20 sélections, 1 but) aux 187 matches (8 buts, 9 assists) sous le maillot des rouches, qui avoue ne pas bien comprendre la stratégie de 777 Partners.
Le niveau du Standard ? "Pas terrible, mais je ne condamne pas pour autant Hoefkens, un bon choix selon moi au vu de ce qu'il a montré à Bruges", répond Ciman à Frédéric Bleus. "Mais il dépend aussi des joueurs qu’il a. Parce qu'au Standard, il faut de la qualité, de l’expérience, à côté des jeunes. Il y a un gros actionnaire, quand même. Quel est son investissement ?”
"Ce n'est pas normal !"
Les (six) "renforts" ? "Je ne sais pas si le coach les a validés. Bruno (Venanzi, l’ancien président) a commis des erreurs, mais quand il a racheté le club, il s’est investi. Maintenant, il y a un gros actionnaire (777 Partners), et on n’a pas l’impression que les investissements suivent..."
Le top 6 ? "J’ai regardé le noyau, ok, il y a Zinho (Vanheusden), s’il ne se blesse pas. Mais dans les autres lignes, les nouveaux joueurs sont-ils équivalents ? J’ai parfois l’impression, quand je lis les interviews, qu’on se contente d’un point à Sclessin contre une équipe moyenne. Ce n’est pas normal.", conclut le T2 du CF Montréal.
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