L'Union Saint-Gilloise doit affronter l'Union Berlin dans le cadre des huitièmes de finale de l'Europa League. Le match retour, qui aura lieu en Belgique le jeudi 16 mars, se disputera au Lotto Park. Lors de la phase de groupe, c'est à Louvain que les Unionistes avaient trouvé refuge, notamment contre les Berlinois (0-1). C'est fois-ci, ce sera chez le voisin anderlechtois.
"La capacité était le point le plus important dans cette décision", a expliqué Philippe Bormans, CEO du club, au micro de la RTBF. "Pour les supporters, Louvain est aussi un peu plus loin et en semaine en plus. On devait prendre cette décision en décembre, on ne pouvait pas attendre le tirage. Et vu les possibilités qu’il y avait, on a décidé ensemble que c’était mieux d’aller à Anderlecht avec qui on avait trouvé un accord".
"Le fait de s’exporter pour aller jouer nos matches donne envie que tout s’accélère un peu dans le dossier du stade. Ce sont des matches historiques et importants pour un club comme le nôtre et ce serait triste qu’on doive chaque fois jouer ailleurs. C’est un peu dommage. On sait que le dossier du stade est compliqué, mais il est primordial pour notre club. On va tout faire pour que ça bouge. Les semaines et les mois à venir sont cruciaux".
UN MATCH SPECIAL
Le gardien Anthony Moris s'est également exprimé. "Ça va être spécial de jouer à Anderlecht. On est un peu les SDF de l’Europe parce qu’on n’a pas de stade conforme. On essaie de s’adapter. Je rigole en disant ça. Je suis content d’aller jouer dans un stade qui pourra accueillir plus de supporters. J’espère que ceux-ci, même si j’en suis convaincu, répondront présents".