Davantage que Twente, cinquième, qui a tout de même de solides moyens financiers, le Sparta Rotterdam est la révélation de la saison aux Pays-Bas.
Il faut en effet remonter très loin dans son histoire, au siècle passé du moins (saison 1995-1996), pour le retrouver à la sixième place de l'Eredivisie, pendant que le FC Groningue, qui dispose pourtant du sixième budget est... dix-huitième et dernier.
Maintenant cela fait tout de même trois journées que le Sparta n'a plus gagné, en concédant autant de nuls: 0-0 contre le RKC Waalwijk, 1-1 à NEC Nimègue, et encore 0-0 vendredi soir au Fortuna Sittard.
Deux clean sheets en trois matches, donc, pour un total de dix, en dix huit matches.
"Mon objectif personnel d'atteindre la dizaine est ainsi déjà réalisé après 20 des 34 journées", se félicite le gardien Nick Olij (27 ans). "Mais je ne vais pas me montrer prétentieux en visant maintenant beaucoup plus haut. Je serai donc très content si j'arrive à treize d'ici la fin du championnat..."
DOMMAGE QUAND MÊME
Formé à Jong AZ, avant de transiter par Top Oss et NAC Breda, Olij dispute sa quatrième saison en Eredivisie, mais la première pour le Sparta, dont il constitue le maître achat.
"Merci pour le compliment, mais si ce club m'a engagé, c'est précisément pour encaisser le moins possible", commente Olij, modeste, "et mes équipiers ont une large part de mérites dans ces clean sheets. Et puis je ne perds pas de vue nos objectifs collectifs. Je ne peux donc m'empêcher de trouver quand même très dommage de ne pas avoir gagné au moins un seul de ces trois derniers matches. On a pourtant eu les occasions, mais la victoire est impossible si on ne les met pas...", conclut le dernier rempart infranchissable du Sparta Rotterdam...
A LIRE AUSSI
L'ex-anderlechtois plonge dans un impossible défi en Serie A (https://www.footnews.be/news/356549/lexanderlechtois-plonge-dans-un-impossible-defi-en-serie-a).