On peut penser que le calendrier n'aide pas l'Excel Virton, battu 3-1 dimanche au RWDM, un candidat à la montée qui était obligé de l'emporter pour le rester, avant d'accueillir samedi (16 heures) le KSK Beveren, précisément l'un des principaux rivaux du club molenbeekois, avec le Beerschot.
Mais c'est peut-être une fausse idée puisque du coup les matches décisifs contre les adversaires du bas du tableau auront lieu après les fêtes, et que d'ici là le club gaumais devrait en principe s'être sensiblement renforcé.
"Genk n'a que deux points d'avance (12-10) et le Standard, six", analyse Christian Bracconi, 62 ans, l'entraîneur français de la lanterne rouge de la Challenger Pro League. "On a donc encore toutes nos chances de se maintenir. J'attends d'ailleurs janvier avec la plus grande impatience car comme vous me l'avez fait remarquer, l'Excel devrait alors aborder la suite de la compétition avec une équipe autrement plus costaude..."
"15 JOURS D'AVANCE SUR LE PÈRE NOËL!"
"Cela ne m'empêche pas de râler après cette défaite à Molenbeek. Un peu, mais pas trop", disait encore l'ancien vainqueur de la Coupe de France (avec le FC Metz en 1988) dimanche après le match au Stade Edmond Machtens.
Un match agréable à suivre, mais qui n'aura rien rapporté aux visiteurs.
"Parce qu'on a eu ce qu'on méritait, mais qu'il y avait en même temps moyen de faire beaucoup mieux. Nous leur avons offert deux buts, un penalty inutile (commis par Michel Espinosa sur Luis Oyama), et un coup franc qui l'était tout autant, sans parler de l'énorme occasion manquée par Hakim Abdallah à 2-1. On avait quinze jours d'avance dans la distribution des cadeaux de noël", a conclu Christian Bracconi.
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Les supporters du Standard envoient un message clair à la direction (https://www.footnews.be/news/349016/les-supporters-du-standard-envoient-un-message-clair-a-la-direction).