On avait appris mardi soir (voir footnews: https://cutt.ly/pLy3BvU) la fin, et donc l'échec, des négociations entre Genk et l'agent de Faïz Selemani, Fouad Ben Kouider, engagées avec l'autorisation de la direction de Courtrai.
"Nous n’étions pas d’accord sur les chiffres", explique le joueur dans La Dernière Heure - Les Sports (https://cutt.ly/TLyLMaC). Genk m’offrait un salaire que je ne considérais pas en adéquation avec mon niveau. Nous n’avancions plus, et il valait donc mieux en rester là..."
Tout semblait pourtant bien parti. Mais les négociations ont fini par tourner court. "Les deux clubs ont facilement trouvé un accord (2,5 millions d'euros plus des bonus, ndlr)", explique Selemani. "La direction de Courtrai a donné son aval pour que je puisse négocier avec Genk. Mais nous avons dû stopper les discussions."
GAME OVER ?
"Non. Je suis persuadé que ce n’est pas fini", répond l'ex-unioniste. Nous avions besoin d'une pause. Mais je considère mériter plus que leur proposition. Je suis le mieux payé à Courtrai, et je ne réclamais pas le même statut à Genk, où la relation avec Dimitri De Condé (le ‘Head of Football’, ndlr) est bonne..."
Peut-être, mais il faut malgré tout envisager d'autres options, maintenant.
"Oui, forcément. D’autres clubs belges et étrangers ont formulé des offres concrètes. On verra bien. Mais je suis déçu. Je voulais aller à Genk. Pas pour l'argent, j'aurais d'ailleurs pu en gagner beaucoup plus ailleurs, mais pour avancer d'un pas en Belgique..."
UN SOUCI A REGLER D'ABORD
En attendant il va falloir retourner à Courtrai, maintenant.
"Oui, j'aimerais bien", tempère Selemani, "il faut que je m'entraîne. C'est clair. J'en ai besoin. Mais il y a d'abord un souci avec la direction à régler..."