Ces derniers temps, de nombreux talents équatoriens ont débarqué en Jupiler Pro League. Anderlecht, l'Antwerp et Genk, notamment, ont déjà jeté leur dévolu sur le pays sud-américain. Joachim Vercaigne, chef du scoutisme à l'Antwerp, s'en est expliqué.
Outre Angelo Preciado (Genk) et William Pacho (Antwerp), qui connaissent déjà notre championnat, Anthony Valencia (Antwerp) et Nilson Angulo (Anderlecht) ont atterri sur le sol belge ces derniers jours. Ce sont tous de jeunes poulains qui ont eu beaucoup de succès en Équateur. Ce n'est pas une coïncidence, explique Vercaigne. "Le marché en Équateur n'est pas encore saturé", a-t-il déclaré dans les colonnes de De Morgen, en soulignant d'abord le côté financier de l'histoire. "Et surtout: les prix des transferts ne sont pas si élevés. Les grands talents argentins ou brésiliens sont difficilement abordables pour les équipes belges."
D'autant plus que la qualité des joueurs équatoriens est aussi très bonne. "J'ai vu Valencia jouer là-bas et j'ai immédiatement compris qu'il avait quelque chose de spécial. Pourquoi ces types choisissent-ils la Belgique? La Jupiler Pro League n'est plus méprisée. Les joueurs savent que se produire ici peut être un tremplin idéal", dit-il.
EXCELLENTE FORMATION
Independiente del Valle est un exemple typique de l'excellente formation en Équateur. Vercaigne parle en bien de ce club. "Independiente fonctionne selon le modèle européen. C'est pourquoi les joueurs s'adaptent rapidement à notre façon de travailler. Independiente est considéré comme l'Ajax d'Amérique du Sud. Leur académie jouit d'une réputation particulièrement solide", conclut-il.
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
