Ce dimanche, Anderlecht et le Club de Bruges s'affronteront lors de la deuxième journée des Play-Off 1, un match particulier pour Alin Stoica, milieu offensif roumain passé par les deux clubs rivaux. Dans une interview accordée à nos confrères de La Dernière Heure des Sports, le natif de Bucarest est revenu sur son départ de la capitale belge pour la Venise du Nord.
Alin Stoica a évolué à Anderlecht de 1996 à 2002, l'ancien international roumain avait au total marqué 29 buts et délivré 14 passes décisives en 164 rencontres toutes compétitions confondues, il avait ensuite rejoint le Club de Bruges en tant que joueur libre, une aventure qui avait cependant très vite tourné au vinaigre pour lui.
L'homme désormais âgé de 42 ans aurait pu signer à Marseille, au PSV ou encore à Manchester City,mais son agent demandait une commission supérieure à ce que lui touchait à Anderlecht, ce qui a finalement refroidi les clubs intéressés par ses services.
"Mon contrat avec Anderlecht était sur le point d'expirer. Le PSV s'était renseigné, Marseille me voulait et je pouvais aller à Manchester City. Par la suite, j'ai appris que mon agent demandait une commission supérieure à mon salaire dans chaque club et qu'il demandait une commission supplémentaire pour son frère."
PAPA STOICA AVAIT MIS LA PRESSION POUR QUE SON FILS REJOIGNE BRUGES
"Il n'aurait pas dû faire ça, mais il a paniqué parce que le marché des transferts touchait à sa fin. Quand je suis passé d'Anderlecht à Bruges, j'étais mort. Le dernier jour, Michel Verschueren m'a dit : "Tu n'es pas comme Zetterberg, tu n'as pas la même personnalité". Ça m'a fait mal."