On n'avait plus vu Ryota Morioka sur un terrain depuis le 4 février (2-0 contre Seraing). Mais le n°44 du Sporting de Charleroi, remis de sa blessure aux ischios, est pourtant apparu en bonne forme pour sa rentrée, dimanche contre Zulte Waregem (3-0).
L'ex-anderlechtois qui a fêté ses 31 ans mardi, entend à présent mettre les bouchés doubles pour réaliser ses deux objectifs: se qualifier pour l’Europe, puis la jouer avec le Sporting, et disputer la Coupe du monde au Qatar, alors qu'il n'a plus été repris en équipe nationale depuis quatre ans.
Sa cinquième et dernière sélection remonte en effet au 23 mars 2018, à Sclessin contre le Mali (1-1). Il avait joué 65 minutes avant de céder sa place à Uy Kobayashi.
Il y aurait donc moyen de faire échec à La Gantoise en play-off 2 ?
"Oui", répond le Japonais, dans La Dernière Heure - Les Sports (https://cutt.ly/6FJGIoQ). Pourquoi pas. Les Buffalos ont quatre points d'avance (31-27). Mais si on parvient à prester à notre meilleur niveau et qu’on est réguliers, on peut terminer devant..."
Morioka a récemment resigné au Sporting jusqu'en 2024, sans pour autant se sentir pieds et mains liés aux grilles du Stade du Pays de Charleroi.
CONTRE LA BELGIQUE AU QATAR ?
"Si l’occasion de franchir une étape se présente en été, je réfléchirai", avoue-t-il en effet. "Je sais qu'à quatre mois de la Coupe du monde, cela pourrait représenter un risque (on rappellera qu'il ne s'était pas imposé à Anderlecht, ndlr) mais il faut parfois savoir en prendre. Peut-être aussi que je pourrai marquer davantage de points aux yeux du sélectionneur (Hajime Moriyasu , ndlr), en évoluant dans un plus grand club..."
On sait qu'un concours de circonstances pourrait opposer le Japon à la Belgique en huitièmes de finale de la Coupe du monde, comme lors de la précédente édition.
"Oui mais avec cette fois une victoire japonaise au bout", s'amuse t'il, "grâce à un but de Morioka à la dernière minute. Imagine un peu ! "