Les contes de fée, malgré le Covid, les inondations et la guerre en Ukraine ou ailleurs, cela existe encore.
La preuve c'est qu'on peut devenir international sans avoir jamais vraiment osé en rêver, même si tous les footballeurs ont cet objectif quasi inaccessible dans un coin de leur tête.
"Vous me l'auriez dit il y a encore un an que je ne l'aurais pas pris au sérieux", a d'ailleurs confirmé l'Unioniste Siebe Van der Heyden, invité à la conférence de presse qui a suivi ses débuts de latéral gauche, mardi soir contre le Burkina Faso (3-0) au Parc Astrid, où il a fait ses classes.
"Je suis très heureux, et cela me fait énormément de plaisir d'avoir pu porter le maillot des Diables Rouges. J'étais un peu nerveux au début mais c'est normal. Une fois les dix premières minutes passées, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir. J'ai essayé de faire de mon mieux en jouant simplement mon jeu."
Après cette première convaincante, Van der Heyden pourrait refaire son apparition en juin dans le groupe élargi pour les quatre matches du Groupe 4 de la Ligue des Nations A (contre les Pays-Bas, deux fois la Pologne et le Pays de Galles).
"Ce n'est pas à moi de décider", dit-il. "J'ai donné mon maximum et le coach évaluera si j'ai ou non marqué des points. Je reste les pieds sur terre et je ne vais pas changer ma manière de travailler."
Roberto Martinez n'a pas tari d'éloges en évoquant la prestation du joueur de l'Union Saint-Gilloise. "Siebe a été la vraie surprise de ce match", a en effet commenté le sélectionneur en conférence de presse. "Il apprend très vite et nous a impressionnés. Je trouve qu'il a grandi dans son match. C'est une solution de plus à un poste important. Ce n'est pas facile de trouver des défenseurs centraux gauchers."