L'Union a ramené un point entièrement mérité de Bruges, jeudi. Les hommes de Felice Mazzu ne craquent pas et, contre Anderlecht, ils entendent bien démontrer que l'Union est, pour le moment, le meilleur club de Bruxelles.
De là à parler de titre, il y a un pas que Philippe Bormans, le directeur, ne veut pas encore franchir.
"Franchement, on n’y pense pas", confie-t-il à Erik Libois (RTBF). "Depuis le début de la saison, on s’est dit qu’on jouait chaque match avec l’envie de le gagner… et qu’on verrait où ça nous mènerait. Pour l’instant, c’est plutôt un parcours sympa, non ? On est aussi attentif au contenu des matches : on se dit que si le jeu est bon, les résultats suivront. Mais ça complique aussi les choses… car l’équipe grandit plus vite que le club : l’infrastructure et le budget ne sont pas au diapason et on tourne toujours avec une perte opérationnelle qui est épongée par les propriétaires du club. "
Pour grandir, il faut un nouveau stade mais l'Union n'entend pas quitter totalement le Parc Duden. "C’est vraiment l’ADN de l’Union. Quoi qu’il arrive, le cœur de ce club restera ici : quand on aura notre nouveau stade, on fera jouer les jeunes ici ou même des matches amicaux de l’équipe première. On a investi ici : on a refait le terrain, on a installé le chauffage et on a rénové les tribunes. Et prochainement, on va installer l’éclairage LED et on va restaurer cette magnifique façade. Quand j’ai quitté Saint-Trond, j’en avais un peu marre du foot et je voulais changer de milieu. Mais j’ai écouté le projet des repreneurs de l’Union… et j’ai directement été séduit. Il y a une vraie volonté de construire petit à petit et de ne pas se prendre la tête, malgré les résultats actuels. On ne veut pas concurrencer Bruges ou Anderlecht en termes de budget : on veut rester un club sympa et familial… mais qui ennuie régulièrement les grands!"