Une semaine après les hommes, c'était au tour des femmes de s'affronter dans le clasico. Une rencontre qui a tourné à l'avantage des Bruxelloises ce samedi.
Et le moins que l'on puisse dire est que la rivalité n'est pas moins intense que chez les hommes entre les deux clubs: "Je peux vous dire que la rivalité est la même que chez les hommes. On vit pour ce genre de match. Le Clasico reste le Clasico. Il restera à jamais au-dessus d’une rencontre face à OHL par exemple. Et pourtant les louvanistes sont en tête", explique Johan Walem à la RTBF.
Le coach qui découvre un monde différent avec une première expérience en tant que coach d'une équipe féminine: "C’est une nouvelle vie pour moi. Ce n’était pas dans mon intention de base d’entrainer une équipe féminine. Pour être honnête, c’est très différent de ce que j’ai connu avant mais c’est passionnant et très enrichissant. L’aspect psychologique est très important chez les filles mais elles sont aussi extrêmement impliquées dans leur travail. Et, ça, c’est génial. On a encore une belle marge de progression."
ATTENTIF AUX DÉTAILS
Charlotte Tison évoque elle aussi ce changement important: "Au début, on a senti qu’il n’avait pas l’habitude, qu’il venait d’un autre monde. Le foot féminin, c’est un peu un autre sport quand même. Mais il a vite compris ces différences et il nous apporte beaucoup. Avoir un coach comme Johan Walem, c’est un rêve pour beaucoup de monde. Il a connu le haut niveau. Et cela se voit à une chose : l’attention qu’il porte aux détails. On n’avait pas l’habitude de cela. Au point que, parfois, on se demandait si ces détails étaient si importants. Et puis, quand on voit que cela fonctionne en match, on en comprend vite l’intérêt."