Dans l'ultime réquisition rédigée par le parquet fédéral après plus de trois ans d'enquête, ce sont donc au total 56 personnes qui risquent d'être condamnées à une peine de prison au terme d'un éventuel procès (la chambre d’accusation décidera le 27 janvier qui sera renvoyé devant le tribunal). Sans compter le bureau de gestion de la figure pivot et super courtier Mogi Bayat.
Mais qu'en est-il des autres nombreuses personnes, plus d'une centaine, voire deux centaines qui ont été interrogées depuis le déclenchement de l'opération mains propres ?
D'importants (ex) entraîneurs tels que Georges Leekens, Emilio Ferrera, Michel Preud'homme et Hein Vanhaezebrouck ne figurent en effet pas parmi la liste, contrairement à leurs collègues ou anciens collègues Ivan Leko, Glen De Boeck et Yannick Ferrera.
Ils ne sont pas pour autant à l'abri de poursuites ultérieures du fisc, s'ils ont touché des sommes non déclarées, auquel cas ils risquent en effet un redressement fiscal et une amende.
Mais le procès se déroulera sans eux, et c'est sans bien là le principal à leurs yeux.
On notera aussi qu'aucun des joueurs interrogés pour leurs liens avec certains agents ou d'anciens dirigeants ne sera poursuivi et jugé, ni aucun journaliste, et en particulier le responsable de la rubrique football du Het Laatste Nieuws Stephan Keygnaert, écarté à la suite de l'apparition de son nom dans le cadre de l'enquête.
Il y avait un choix à faire, en conclut Het Belang van Limburg (https://cutt.ly/5IlHKod). Ces personnes ne risquent plus rien pénalement.