Mauve un jour, mauve toujours. Autrement dit s'il a passé en revue tous les candidats au 68e Soulier d'or, à la demande du Laatste Nieuws (https://cutt.ly/LUNNubX), Jan Mulder, 76 ans, n'a pas manqué d'aiguiller la conversation vers le sujet qui lui tient le plus à coeur.
En l'occurrence Anderlecht, dont il fut l'un des cinq ou six plus grands joueurs de l'histoire.
"Les choses bougent enfin dans la bonne direction", se réjouit l'ancien buteur du club. "Je songe notamment à la nouvelle structure financière, à la nomination de Peter Verbeke au poste de CEO, et surtout à l'évolution de Vincent Kompany qui a finalement trouvé sa voie. J'étais franchement irrité lorsqu'il s'inspirait de Manchester City à ses débuts, en voyant notamment les défenseurs tenter de négocier un ballon brûlant dans le rectangle en triangle, au lieu de le dégager le plus loin possible. Ou lorsqu'il bouleversait toute son équipe pour un oui ou pour non, alors que deux ans plus tard il n'hésite plus à reconduire le même onze six fois d'affilée. Il était d'ailleurs grand temps de faire preuve de cette constance".
Bref Kompany est désormais l'entraîneur idéal pour Anderlecht, aux yeux de Mulder, et bien plus qu'un simple compagnon de route qui ne fait que passer le temps de la durée de son contrat, dans le meilleur des cas.
"Kompany, c'est Anderlecht", résume-t-il. "Et Anderlecht revient toujours".
Un conseil quand même ?
"Oui, il paraît qu'à 23h30, il est toujours en train de travailler à son bureau de Neerpede, le seul qui est encore éclairé à l'approche de minuit. Pas bon, ça, et inutile. Qu'il rentre chez lui plus tôt. Tout va bien Vincent, ne t'inquiète pas. Tu es l'entraîneur idéal pour Anderlecht..."