Stanley Nsoki va retrouver le Parc des Princes ce mardi soir (18h45) à l’occasion du match de la dernière journée du Groupe A de la Ligue des Champions entre le Paris Saint-Germain et son club actuel de Bruges.
Vendu à l'OCG Nice pour 12,5 millions d’euros en 2019, Nsoki a passé deux saisons (44 matches) sur la Côte d’Azur, avant de rejoindre la Belgique en échange d’un chèque de 6,5 millions d’euros.
Transféré à Bruges cet été, l’ex-défenseur du PSG de 22 ans s’épanouit enfin au plus haut niveau en enchaînant les matchs en championnat (11) et en Ligue des Champions (5).
Titulaire important de l’équipe championne de Belgique, il sera au coup d’envoi ce mardi. Un moment forcément très spécial pour ce Titi formé à Paris, où il n’a jamais réellement eu sa chance.
Dans une interview accordée au Parisien (https://cutt.ly/MYcvl3B), il revient justement sur son départ de Paris.
Il explique que Thomas Tuchel souhaitait le développer en lui accordant progressivement de plus en plus de temps de jeu au PSG.
Mais tout ne s’est finalement pas passé comme prévu.
"Au PSG, j’ai vite senti qu’il y allait avoir des embouteillages", avoue-t-il. "Dans tous les clubs, c’est difficile pour un jeune, et encore plus à Paris où il y a déjà une grande concurrence entre les joueurs. Certains ont leur chance, d’autres pas (…) Thomas Tuchel, quand j’étais là , avait la volonté de faire jouer les jeunes. Mais l’objectif du PSG est de tout rafler, et pour ça tu ne vas pas te priver de joueurs d’expérience", regrette Stanley Nsoki dans les colonnes du quotidien. "Mais j’ai quand même finalement joué 16 matches en professionnel. J'en suis d'ailleurs très reconnaissant..."
"C’est vraiment particulier pour moi d'affronter mon club formateur, que je supporte, que je porte dans mon cœur. Ce sera encore plus spécial qu’au match aller (1-1). Le PSG, c’est tout pour moi. Tout ce que je fais aujourd’hui, ça part de là -bas. C’était du haut niveau sur tous les plans. En pro, n’en parlons pas… Je n’oublierai jamais Paris..."
"Quand Leonardo est arrivé, il ne voulait pas me vendre. Il était même carrément contre. Il me disait qu’à l’époque il me suivait à Milan. Mais j’avais déjà annoncé mes envies d’ailleurs, et il a fini par me laisser partir", raconte encore le défenseur brugeois.