Si le Club Bruges a coulé à pic, 0-5 (mi-temps: 0-4) face au RB Leipzig, mardi soir dans le Groupe A de la Ligue des Champions de football, le Paris Saint-Germain n'a pas davantage eu voix au chapitre, ou à peine, 2-1 (mi-temps: 0-0) à Manchester City dans la même poule.
Les absences de l'indispensable Marco Verratti et de Georginio Wijnaldum n'expliquent pas tout, d'autant que Kevin De Bruyne et Phil Foden manquaient en face.
Alors pourquoi cette débâcle du richissime PSG qui sur le plan financier, n'a rien à envier à ManCity ?
La réponse a peut-être été donnée par... Kevin De Bruyne, début novembre, lors d'une très longue interview accordée à France Football.
"A City, tout le monde attaque, tout le monde défend, tout le monde court", avait-il en effet notamment expliqué. "D'ailleurs avec Guardiola, si tu ne le fais pas sous prétexte d'être un joueur créatif, ou pour n'importe quelle autre raison, tu ne montes jamais sur le terrain. Donc tu n'as pas le choix. C'est aussi simple que ça..."'
Or mercredi, tout le monde l'a vu, ni Kylian Mpappé, ni Lionel Messi, ni Neymar, n'ont couru, ni aidé les autres joueurs parisiens à contenir la vague bleue ciel.
De Bruyne, qui expose les vertus du football collectif tout au long des pages qui lui sont consacrées, et pourquoi la victoire est en toutes circonstances son absolue priorité, se montre par ailleurs extrêmement modeste.
"On parle toujours de mes passes", dit-il. "Mais vous savez, je donne plus de mauvais ballons que de bons. Si, si, je vous assure. Un attaquant ne marque d'ailleurs pas à tous les coups non plus, très loin de là. Une fois sur quatre, peut-être, et encore. Donc il rate au moins trois fois. Le match parfait n'existe pas. L'important est de ne surtout pas stresser, et de se dire qu'il reste assez de temps pour réussir plus tard ce qu'on vient de rater. Rester calme et demeurer confiant. C'est en tout cas ma recette", conclut KDB.