Anderlecht est un club qui a vu passer les dernières années des joueurs qui se sont attachés et qui ont gardé des attaches fortes même après leur départ.
C'est le cas de Kara Mbodj, qui a des liens très fort avec la Belgique, où il possède un appartement - qui donne quasiment sur le Lotto Park - et où il est actif dans une association malgré son départ pour le Qatar. "Avec les 'Souliers du coeur', nous menons des actions pour les réfugiés et bientôt ce sera aussi le cas dans le cadre de 'Viva for Life'. J'aimerais structurer quelque chose dans ce sens avec Jean-François Lenvain. Rendre quelque chose de concret. Je me souviens de mon enfance, de l'époque où avoir des chaussures de foot était galère. Je me suis battu pour obtenir ce que je voulais: être professionnel. C'était la porte de sortie pour ma famille et moi", explique-t-il à la DH.
MES PLUS BEAUX SOUVENIRS
Quant à ses liens avec le Sporting, il explique: "Ma fierté? Je peux revenir à Anderlecht la tête haute. La Belgique est mon deuxième pays et Anderlecht, ma deuxième maison. J'y ai mes plus beaux souvenirs de joueur professionnel. J'y ai vécu mes rêves, comme celui de jouer la Ligue des Champions. Puis, ça a cliqué entre la Belgique et moi", dit-il.
Mais Mbodj est également critique envers son ancien club: "Anderlecht n'accepte plus les joueurs à forte personnalité", lâche-t-il, mettant peut-être ainsi le doigt sur une des raisons pour lesquelles le club connait un début de saison mitigé. Edit article