Plusieurs joueuses de division 1 française féminine de football, dont certaines évoluant à Montpellier, sixième , ont été approchées pour truquer des rencontres.
La Fédération française de football (FFF) a en effet porté plainte contre X après que des joueuses de D1 féminine ont été contactées pour des tentatives de corruption, selon des révélations de L'Equipe (https://cutt.ly/XTla024).
Des joueurs et joueuses des championnats d'Allemagne (Energie Cottbus en a parlé sur son site internet),de Belgique, des Pays-Bas, et d'autres pays auraient également reçu des "messages bizarres" sur leur compte Instagram privé.
En clair on leur promet une somme d’argent en échange d’un match arrangé. L'Equipe évoque la somme de 100.000 euros en bitcoins.
"Les joueuses ont eu le bon réflexe", se félicite la FFF. "'Elles ont suivi ce qui leur a été conseillé sur les tentatives de corruption lors de leur formation. Elles ont alerté leurs clubs, qui nous ont fait remonter l’information...", a déclaré un porte-parole de la Fédération.
Trois joueuses de Montpellier ont ainsi déjà été entendues par le Service central des courses et jeux (SCCJ).
En Belgique au moins deux joueuses de Super League ont également été appâtées de la même façon début septembre.
"Nous avons directement prévenu tous nos clubs affiliés pour informer les joueurs et les joueuses du risque qu'ils pouvaient courir, mais également l'UEFA et le parquet fédéral", a indiqué la Royale Fédération belge (RBFA) à L'Equipe.
Le véritable objectif des malfrats pourrait cependant ne pas concerner la manipulation de matches, mais la récupération des coordonnées personnelles et bancaires des joueurs et joueuses ainsi contactés.