Le Standard a vendu ses droits-tv à la banque allemande Raisin. En fait, la direction a encore sorti un tour de passe passe de son chapeau pour camoufler sa mauvaise situation financière. l'année dernière, le Standard a vendu le stade à l'Immobilière du Standard, une société distincte dont Bruno Venanzi est le principal actionnaire.
Selon
Het Nieuwsblad, le Standard reçoit environ dix millions par an en droits de télévision et cet argent est normalement payé en quatre versements, le dernier de 25 % est effectué en juin. Mais le Standard a besoin de cet argent pour payer les salaires et autres coûts en cette lourde année marquée par la pandémie. Il s'est adressé à une banque heureuse de l'aider, moyennant des frais bien sûr. Dans ce cas, les risques sont limités, de sorte que la commission ne dépassera probablement pas dix pour cent. Concrètement, cela signifie que, pour les droits télévisuels d'une année complète, le Standard recevra immédiatement neuf millions de la banque, qui réalise ainsi un bénéfice d'un million en échange du risque limité qu'elle prend.
Cette technique, également connue sous le nom de factoring, est de plus en plus utilisée pour le transfert d'argent. Il peut s'agir de montants de plusieurs dizaines de millions, qui sont également remboursés par tranches. Mais dans ce cas, le Standard le fait uniquement parce qu'il a un besoin urgent d'argent. Le risque que l'argent de la télévision ne soit pas payé est extrêmement faible. Il serait donc préférable d'attendre l'argent.
Comme pour le vente du stade, ce sont des opérations qu'on ne peut faire qu'une fois. Une autre préoccupation est que les problèmes sont repoussés. Sur le plan structurel, le Standard enregistre toujours des pertes énormes: chaque année, il doit éponger une perte d'exploitation d'environ dix millions d'euros.
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