"Oui je suis à la recherche d'investisseurs pour le RWDM, mais je ne crois pas qu'il s'agit d'un secret. Ce n'est pas nouveau..."
Voilà en résumé le message du président du RWDM Thierry Dailly, 52 ans, auquel La Dernière Heure - Les Sports consacre une double page ce samedi.
On y apprend notamment que la crise-Covid représente un manque à gagner de 500.000 euros pour le troisième club de la capitale, soit un quart de son budget, qui reste cependant en équilibre, grâce à une gymnastique dont l'ex-attaquant de l'Union Saint-Gilloise est expert.
Et on y reparle évidemment de l'indispensable investisseur financier, déjà au centre de toutes les conversations il y a deux ans en D1 amateurs.
Pas facile à trouver car il ne s'agira pas d'un richissime actionnaire du genre éléphant dans un magasin de porcelaine, ni du futur président du club, car Dailly ne compte pas lui céder son fauteuil.
En clair: "un partenaire financier qui assurera la continuité et la croissance du RWDM, matricule 47, sans toucher à son ADN bruxellois.
"Mon but", rappelle Thierry Dailly, "était de rejoindre le football professionnel et ensuite d’ouvrir mon actionnariat, mais pas à n’importe qui. Je cherche des partenaires financiers pour nous aider à franchir un nouveau cap, mais je ne suis pas dans l’obligation de vendre. Je sais toutefois que pour grandir, c'est-à dire pour monter en D1A, où doit figurer un club comme le RWDM, il faut investir. La saison a été réussie au plan sportif, mais en même temps on a bien vu qu'on n'avait pas l’équipe pour aller chercher la deuxième place (de barragiste, ndlr)."
Enfin à propos de la D1B avec huit équipes espoirs de D1A: "je n'avais encore jamais vu de plus grosse bêtise. Je ne suis pas contre l’idée mais ça doit rester une plus-value pour la série, alors que là on se serait retrouvé avec un championnat à deux vitesses et des pertes liées aux droits télévisés et aux assistances en baisse..."