En fait, Anderlecht s'est sabordé

Anderlecht est en rupture avec son passé depuis 2017 et son dernier titre sous l'ère René Weiler. Entre-temps, le club a fait table rase et a loupé l'Europe deux années d'affilée et rien ne garantit qu'il en ira autrement cette fois-ci. Pourtant, il y avait une bonne base de travail a assuré Sofiane Hanni, qui a quitté le Parc Astrid après un triplé au Standard.

"Les sifflets des supporters me pesaient, mais je me voyais bien rester encore un long moment à Anderlecht où j’avais un beau contrat de 5 ans", a reconnu Hanni à La Meuse. "En fait, en janvier 2018, je voulais surtout ne pas laisser filer cette superbe opportunité que m’offrait le Spartak. D’autant que j’étais très déçu du départ de René Weiler."

"Bien avant qu’il ne quitte le club, tous les joueurs sentaient que la direction était en train de préparer l’arrivée de Hein Vanhaezebrouck. Cela nous écœurait. La déception était très présente dans le groupe. Je suis persuadé que si Weiler était resté, nous aurions encore réalisé de très grandes choses. Y compris sur la scène européenne. La base était là pour imiter l’Ajax Amsterdam."

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