Anderlecht aurait pu monter provisoirement sur le podium de la Jupiler Pro League, et surtout, conforter sa quatrième place synonyme de play-off 1, en s'imposant dimanche soir au Cercle de Bruges, qui a finalement le plus de raisons de se montrer frustré après avoir dû concéder un nul blanc aux Bruxellois.
Ceux-ci ne méritaient en effet pas mieux, et n'ont pas offert à leur T2 Nicolas Frutos, le feu d'artifice qu'il espérait avant de s'envoler pour Washington, comme en Coupe à l'Union Saint-Gilloise (0-5), trois jours plus tôt.
"Oui je pars avec le coeur gros", avoue l'Argentin, 39 ans, auteur de 52 buts et 13 assists en 95 rencontres avec les Mauves, dans La Meuse (https://bit.ly/2Zoj9Rb). "Dieu sait si j’en ai déjà connu des expériences depuis la fin de ma carrière. Mais, jamais, je n’avais connu un tel environnement de travail pour m’épanouir. L’harmonie était parfaite entre toutes les personnes et mon entente avec Vincent (Kompany, ndlr) exceptionnelle. J’espère retrouver un jour un tel contexte de travail mais j’en doute, car ça n’arrive pratiquement jamais dans une vie..."
Et maintenant ?
"Un beau défi m’attend au DC United, en tant qu’adjoint d’un ami. Je ferai tout pour mettre en place, autour de Hernan Losada, un staff aussi homogène et efficace que celui qui est actuellement à l’oeuvre à Anderlecht. On doit viser les cinq ou six premières places dans cette période de transition que vit actuellement le club".
Il a cependant déjà promis de revenir une quatrième fois "à la maison".